VOYANCE OLIVIER

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Il ressentait l’appel de villes plus lointaines, de avenues enneigées ou de plaines encore inexplorées. Son deuil, quand bien même extraordinairement griffonné en lui, ne dictait plus ses résolutions. Il partait par soif, pour se réinventer dans un environnement étranger. Avant de faire ses adieux, il fit le tour de la bâtisse, caressant les murs usés à savoir on dirait au amender à un vieil ami, puis il laissa sur la table du séjour une photographie de son épouse, accompagnée de mots accessibles témoignant sa gré. Madeleine accueillit cette règle bénignement. Elle comprenait que, pour lui, la foyers avait rempli un rôle majeur temporaire : celui de refuge et de catalyseur pour sa rémission intime. À employé, il avait envie d’un ailleurs pour avancer sur notre chemin. La bâtisse, elle, demeurait enracinée dans la planisphère de ce village, prête à recevoir d’autres âmes en quête d’apaisement ou d'ouverture. Quelques évènements ensuite, un courrier inattendu parvint à Madeleine. 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